Avec Yukio Mishima on ne sait si il faut, à la lecture de son oeuvre, retenir que l’existence est si simple ou si complexe. Or Confession d’un masque est placé sous le sceau de cette ambivalence: à la fois récit autobiographique et, en même temps, fiction.
La narration impose des raccourcis, des simplifications, qu’elles soient temporelles ou matérielles. Mais l’importance de ce premier livre est l’annonce de son destin dont Yukio Mishima donnera toujours l’impression qu’il est à la fois totalement maîtrisé, mais aussi que simultanément il s’impose par delà sa volonté.
Dans son premier roman autobiographique Yukio Mishima évoque les problématiques de son désir. Un questionnement sur l’hypothèse d’une honte, l’existence et les limites du tabou de ne pas sembler enclin à respecter les normes et les codes. Des normes et des codes qu’il finira pas respecter en se mariant et en ayant deux enfants.
Dans son roman Mishima fantasme sur les tableaux Continuer la lecture de Que retenir de « Confession d’un masque » ? de Yukio Mishima