Il s’agit d’un double événement: d’une part la première monographie contemporaine éditée sur Jean Cousin peintre du XVI siècle – la dernière datait de 1870-, d’autre part la plus exhaustive des expositions sur ce peintre qui est l’équivalent d’un Jean Fouquet au XVème ou d’un Nicolas Poussin au XVII siècle.
Il s’agit d’un double événement: d’une part la première monographie contemporaine éditée sur Jean Cousin peintre du XVI siècle – la dernière datait de 1870-, d’autre part la plus exhaustive des expositions sur ce peintre qui est l’équivalent d’un Jean Fouquet au XVème ou d’un Nicolas Poussin au XVII siècle.
L’exposition, qui se tient du 16 octobre au 13 janvier à la Salle Mollien, Aile Denon, au Louvre, permet, en suivant les dessins de Jean Cousin, de suivre cet artiste et percevoir la construction si novatrice de ses peintures, sculptures, gravures et tapisseries. Son travail fut autant reconnu par ses contemporains que grande fut son influence dans l’histoire des arts français: son nom d’ailleurs fut inscrit aux frontons des écoles de beaux-arts et à l’attique des musées.
Le principal tableau emblématique de son talent, et la figure centrale de ce qui est appelé le maniérisme français, est l’ « Eva Prima Pandora » , seul tableau également qui lui est aujourd’hui attribué de manière indiscutable.Henri Zerner, spécialiste de l’art en France au XVIe siècle, sujet sur lequel il a publié une importante synthèse (L’art de la Renaissance en France. L’invention du classicisme, Paris, Flammarion, 1996), le considère comme celui qui « inventa le classicisme français ».
La remarquable monographie dirigée par Cécile Scailliérez, conservateur en chef du département des peintures, et Dominique Cordellier, conservateur en chef du département des arts graphiques révèle l’ampleur
Jean Cousin.
Copyright Forks
Jean Cousin, une famille de peintres au XVI e siècle, du 16 octobre au 13 janvier 2014, Musée du Louvre, 99
Monographie éditée par les éditions du Louvre et éditions d’art Somogy.